5 ans de pression
Le 5 novembre 2007 a marqué le 5ème anniversaire de la Loi pour la sécurité intérieure (LSI) et de la lutte contre la chasse aux prostituéEs et pour l'abrogation de l'article 225-10-1 adopté par le Sénat en 2002.
Le 5 novembre 2007 a marqué le 5ème anniversaire de la Loi pour la sécurité intérieure (LSI) et de la lutte contre la chasse aux prostituéEs et pour l'abrogation de l'article 225-10-1 adopté par le Sénat en 2002.
Depuis 2002, des associations de travailleusEs du sexe et des associations les soutenant maintiennent une ferme opposition à la répression de la prostitution. Ainsi nous manifesterons contre la pénalisation du racolage le lundi 5 novembre 2007, devant le Sénat, place Paul Claudel, à 18 H.
Samedi 17 mars, Act Up-Paris participera à la deuxième édition de la Pute Pride organisée à l'appel des Amis du bus des femmes, Femmes de droits / droits des femmes , Les putes et le PASTT. Rejoignez nous Place Pigalle à 14h.
En définissant le délit de racolage de façon extensive et en en faisant un délit passible de prison, la Loi pour la Sécurité Intérieure de mars 2003 a eu pour tristes conséquences :
Le rapport de l'ONUSIDA 2006 est, comme chaque année, plus macabre que le précédent. Il dresse d'abord un constat épidémiologique accablant mais il faut surtout y voir un atlas des graves manquements de la communauté internationale. Manquements dans le financement du Fonds Mondial, manquements dans le développement des traitements génériques, manquements en termes de soutien aux stratégies de prévention et notamment à la réduction des risques liés à l'usage de drogue.
Act Up-Paris a soutenu la Putepride organisée par le collectif Les Putes le 18 mars dernier. Infos et photos supplémentaires sur le site du collectif
Depuis l'arrivée au pouvoir de la droite, les prostituéEs ont été la cible privilégiée des forces de police. Et le vote de la Loi pour la sécurité intérieure1 (LSI) de Sarkozy qui, sous couvert de lutte contre la traite et le proxénétisme, a mis en place une véritable chasse légale contre les travailleurSEs du sexe. Les prostituées africaines du bois de Vincennes, qui subissent encore aujourd'hui cette violente répression, se sont mobilisées au sein d'un collectif pour mieux se défendre et faire valoir leurs revendications. Rencontre avec Marianne, membre de ce collectif.
Les Réunions publiques d'information (RéPI) d'Act Up-Paris permettent de confronter l'expérience de malades avec celle de professionnels et de scientifiques. Le 26 janvier dernier, en collaboration avec Cabiria, une association lyonnaise de santé communautaire, initiée par et pour les travailleurSEs du sexe, nous avons organisé une RéPI intitulée «TravailleurSEs du sexe et VIH». Diane Gobeil (Cabiria) et Melissa Ditmore (Research for Sex Work Project), entre autres, ont pu affirmer un discours à la première personne et aborder les questions relatives à l'éthique des essais qui leur sont destinés, à l'accès aux soins et à la prévention. Nous publions ici des extraits de leurs interventions.
La loi pour la sécurité intérieure (LSI) est appliquée depuis deux ans. La semaine du 15 au 20 mars 2005 a été l'occasion pour les prostituéEs, ainsi que les associations d'en dresser un bilan catastrophique et de demander son abrogation.
Ce soir, mardi 15 mars, 25 militants d'Act Up-Paris ont manifesté devant les locaux de l'Unité de soutien aux interventions territoriales (USIT) pour dénoncer les conséquences désastreuses de la loi pour la sécurité intérieure (LSI) deux après son application et exiger son abrogation.