La résistance aux médicaments correspond à l’aptitude d’un micro-organisme ou d’un [parasite-> mot1532] à survivre et même à se reproduire en leur présence, alors que ceux-ci devraient normalement les détruire ou empêcher leur multiplication. Dans le cas du [VIH-> mot445], la résistance à certains [antiviraux->mot352] est due à l’apparition de [mutations->mot237]. Elle impose un changement de traitement et peut aboutir à une [impasse thérapeutique->mot673] avec dégradation de l’état virologique, immunologique et [clinique->mot1659]. Des tests dits [génotypiques->mot188] ou [phénotypiques->mot325] permettent de mettre en évidence ces phénomènes de résistances et de déterminer quelles molécules ont le plus de chance d’être encore efficaces.
rilpivirine
Une nouvelle molécule (Edurant®) et un nouveau « 3-en-1 » (Complera®) sont sur le point d’être mis sur le marché (voir actu des traitements). Retour sur les deux essais cliniques de phase III [[Phase I : tolérance, toxicité, Phase II : efficacité, pharmacologie, Phase III : comparaison (avec placebo ou traitement de référence), Phase IV : effets indésirales, plus rares ou tardifs.]] qui ont évalué ce nouvel inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI), la rilpivirine (Edurant®). Les deux essais ont montré que l’effet de cette molécule sur la charge virale chez des personnes naïves de traitement n’était pas inférieur à celui de l’efavirenz (Sustiva®), un autre INNTI couramment employé. Quoique présentant un profil de résistance moins favorable que l’efavirenz, le traitement à base de rilpivirine était mieux toléré et présentait un profil de sûreté d’emploi plus favorable.