Ce matin, des militantEs d’Act Up-Paris ont bloqué l’entrée d’une usine affiliée au groupe Roche à Fontenay-Sous-Bois en banlieue parisienne, ont déployé une banderole sur laquelle était inscrite « Over our dead bodies » et ont allumé des fumigènes, pour protester contre l’attitude de Roche tout au long de cette semaine d’action
Over our dead bodies En effet, après avoir promis, lors d’un entretien téléphonique avec un porte-parole d’Act Up-Paris, dès le 1er octobre, qu’ils contacteraient les activistes sud-coréens, puis le 3 octobre lors d’un entretien au siège social de Roche-France à Neuilly, qu’une « option acceptable serait trouvée pour débloquer la situation en Corée du Sud », le lundi 6 octobre, Roche nous annonce qu’il ne baissera pas le prix du Fuzeon en Corée du Sud, ne communiquera pas sur ses coûts de production, et qu’aucun activiste VIH coréen n’a été contacté, « faute de contact en Corée du Sud », contrairement aux engagements pris il y a une semaine par la direction de la communication de Roche à Bâle. Au dernier jour de la semaine mondiale d’action contre le laboratoire Roche, Act Up-Paris dénonce à nouveau l’attitude du laboratoire, et réaffirme sa colère face au mépris, aux mensonges et au cynisme dont fait preuve la firme suisse. Act Up-Paris appelle tous les pays à utiliser les flexibilités des accords de l’OMC en matière de propriété intellectuelle et de contournement des brevets, notamment : – le gouvernement coréen à émettre une licence obligatoire sur le Fuzeon. – le gouvernement français à émettre des licences obligatoires sur tous les médicaments Roche.