Ce contenu a 13 ans. Merci de lire cette page en gardant son âge et son contexte en tête.

Sécurité sociale

Parce qu’on ne cesse de nous culpabiliser
en nous rendant responsables des déficits de l’Assurance Maladie, parce que les soins sont toujours plus chers et notre reste à charge toujours plus grand, parce que ce coût toujours plus important nous empêche de nous soigner, nous demandons :

la suppression des forfaits à un euro
et des franchises médicales
, véritables impôts sur la maladie ;

l’accès des bénéficiaires de l’AAH à la CMU complémentaire, dont ils et elles sont excluEs depuis la mise en place du dispositif, ce qui les oblige à payer une mutuelle ;

une application du 100 % Sécu pour les séropos, pour tous les soins, notamment les soins dentaires ;

– de façon générale, une stricte application du principe de solidarité fondant la Sécu : « chacunE contribue selon ses moyens et reçoit selon ses besoins ».

Nous proposons par ailleurs pour financer la Sécu d’imposer une baisse du prix des médicaments, et une taxation des bénéfices de l’industrie pharmaceutique


Hôpital & médecine

Notre système de santé solidaire et son principal pilier, l’hôpital public, doivent être défendus. La loi HPST avec la création des Agences Régionales de Santé (ARS),
la nouvelle gouvernance et la tarification
à l’activité, doivent être supprimées
. L’hôpital n’est pas une entreprise et n’a pas à vendre des prestations rentables ; il doit pouvoir répondre à ses missions de service public, avec des soins de qualité, accessibles à toutes et tous. Cela implique entre autres des professionnelLEs de santé
en nombre suffisant et des conditions
de travail permettant une prise en charge de qualité des usagerEs
. L’ensemble des services et des hôpitaux (CHU, hôpitaux généraux) doivent faire l’objet de l’attention et du financement des pouvoirs publics, et non seulement ceux considérés comme les plus rentables pour assurer
à tous et toutes un égal accès aux soins
sur l’ensemble du territoire.

La lutte contre les déserts médicaux doit passer par un plus grand contrôle de la liberté d’installation des médecins. Il faut mettre en place un système de salariat des médecins – comme fonctionnaires – dans les zones les plus désertées. La médecine de proximité, de ville ou hospitalière, fait partie de notre système de santé et doit être accessible à toutes et tous, en tant que service public.