Assurance maladie, divers ministères, Agences régionales de santé, collectivités territoriales : le budget de la lutte contre
le sida est très difficile évaluer et à suivre d’une année sur l’autre. Une plus grande transparence est indispensable au contrôle citoyen des crédits accordés à la lutte contre le sida.
Le budget accordé à la santé, au handicap,
à l’hôpital, aux droits des personnes,
aux associations est sacrifié sur l’autel
de la rigueur budgétaire. Il s’agit là non
d’une fatalité, mais d’un choix politique que toutE candidatE pour 2012 doit refuser.
Les moyens de financer la lutte contre le sida sont nombreux.
La diminution drastique des subventions aux associations a deux conséquences. D’une part, des services indispensables aux séropos et à la lutte contre le sida disparaissent. D’autre part, ce sont d’abord les petites associations qui ferment, faute de subventions. Et même si leur activité est parfois récupérée par de plus grandes structures, ces choix de financement font perdre à la lutte contre le sida ce qui fait sa force :
le pluralisme des réponses, l’implantation locale, la coexistence d’organisations
de tailles diverses permettant un plus grand choix pour les usagErEs.
Nous défendons donc une politique de subvention attentive
à la fois aux besoins de terrain, mais aussi
à la diversité et au pluralisme associatifs.